Le 26 mai 2019, parallèlement aux élections européennes, des élections régionales et municipales auront lieu en Grèce. Les travailleurs devront donc prendre position par leur vote lors de ces élections triples.

Traditionnellement, en Grèce, dans les soi-disant élections locales (régionales et municipales) les partis politiques ne déposent pas des bulletins de vote, bien que les candidats et leurs listes électorales bénéficient d'un soutien clair de la part des partis politiques. Les partis bourgeois cherchent à présenter leurs candidats sous différents titres, en tant qu’ « indépendants » et « capables » de résoudre les problèmes locaux, de gérer correctement le système de l’ « administration locale ».

Contrairement à toute cette propagande bourgeoise, le KKE souligne que les autorités locales, qui seront élues le 26 mai, sont une extension de l'administration gouvernementale. Les élections locales donc ne s’agissent pas d’« autre chose », elles sont pleinement intégrées à la confrontation politique globale. Le KKE présente des listes électorales uniformes dans toutes les régions et municipalités sous le titre « Rassemblement populaire » et ayant pour symbole l'œillet rouge.

Le KKE appelle les travailleurs, les chômeurs, les paysans, les professionnels, les retraités, les jeunes à se joindre à lui dans les élections européennes, municipales et régionales.

Lors des élections locales aussi, le peuple est confronté à un seul véritable dilemme: allons-nous continuer sur la même voie, de ce système d’exploitation pourri qui apporte de nouvelles souffrances et de nouveaux désastres, ce qui a été déjà démontré, ou allons-nous contre-attaquer de manière massive et dynamique partout pour finalement ouvrir notre propre voie pour la satisfaction des besoins sociaux modernes?

Les administrations des municipalités et des régions, qu’elles appartiennent au parti social-démocrate de SYRIZA qui est au pouvoir, ou à l’ « opposition » des autres forces bourgeoises, ont mis en œuvre et ont soutenu les impératifs du gouvernement et de l’UE visant à renforcer l’administration locale en tant que soutien aux groupes d'entreprises, en tant que mécanisme de politique antipopulaire et de taxation barbare pour le peuple.

Le KKE souligne que seules les forces du « Rassemblement populaire », qu’elles soient à l’administration de la municipalité (comme c’était le cas lors de la période précédente de cinq municipalités, ceux de Patras, la troisième plus grande ville du pays, et aussi de Kaisariani, de Petroupoli, de Haidari, d’Ikaria), ou non, peuvent constituer une véritable opposition populaire. Ces cinq derniers ans, les maires communistes, les conseillers municipaux et régionaux du « Rassemblement populaire » ont agi avec les revendications du mouvement ouvrier-populaire, ils se sont opposés à tous les aspects de la politique antipopulaire de l'Union européenne des gouvernements, ils ont entré en conflit avec les entrepreneurs. Ils ont revendiqué des solutions aux problèmes populaires par plusieurs mobilisations militants, ils ont remporté des conquêtes, ont soulagé et ont donné du courage au peuple.

Les candidats du « Rassemblement populaire », des bulletins de vote soutenus par le KKE à travers la Grèce, sont des militants éprouvés du mouvement ouvrier, des rassemblements radicaux de petits paysans et de professionnels, de scientifiques, de femmes et de jeunes.

Avec le bulletin du « Rassemblement populaire » soutenu par le KKE, le peuple peut répondre à l'attaque unifiée à sa vie et à ses droits menée par le capital et ses gouvernements, l'Union européenne, les municipalités et les régions fonctionnant en tant que supports à eux. Il peut renforcer le seul pôle de résistance et de perspective pour le peuple, contre le dipôle SYRIZA-ND, destiné à contenir le mécontentement populaire. Avec un KKE puissant partout, le peuple peut mettre des obstacles, ralentir des mesures antipopulaires, revendiquer des mesures d'aide pour la famille populaire, ouvrir la voie à des changements radicaux afin de vivre mieux.

Le KKE appelle le peuple à ne pas rechercher les différences entre les favoris des partis bourgeois dans les municipalités et les régions qui mettront en œuvre la même politique. Il l’appelle à faire la vraie différence en donnant de la force à sa propre voix.